En cette fin de cette année 2022, de mes multiples apprentissages et guérisons, j’ai envie de te partager une partie de ma vie plus intime. Des expériences plutôt mystiques et spirituelles qui tissent jusqu’à aujourd’hui, ma vocation orientée vers le féminin sacrée et la réalisation de soi.
Je suis originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, région nommée par les algonquins « là où les eaux se séparent ». J’y ai passé mon enfance et ma vie de jeune adulte entourée et nourrie par les éléments de la forêt boréale. Je proviens d’une lignée maternelle algonquine. Et oui, mon arrière-arrière-grand-mère était sage-femme dans la région du «Temiskaming», plus précisément dans Ville-Marie.
Ma grand-mère me faisait bien rire enfant lorsqu’elle me disait qu’elle était capable d’arrêter le sang et le feu. Elle disait à toute la famille: « Lorsque vous vous coupez ou vous vous brûlez, pensez à grand-maman et vous n’aurez plus mal ! ». Et ça marchait! Elle s’est guérie d’un cancer de l’estomac par la foi, la prière et le désir de vivre pour sa famille.
Ma maman, maître Reiki et naturothérapeute m’a beaucoup guidée et enseignée des trésors sur la vie sur la métaphysique, la capacité que nous avons d’être connecté à notre corps, d’être en santé et de réaliser nos rêves. Elle a apporté à la communauté de la ville de Rouyn-Noranda, pendant plusieurs années, de précieuses opportunités magiques en tenant une librairie ésotérique, en offrant des consultations en biologie totale et une foule d’ateliers en croissance personnelle. Elle est encore mon mentor lumineux.
Lorsque j’étais jeune, après avoir vu le film Karaté Kid, lu livre de Paulo Coelho, l’Alchimiste et celui de Dan Millman, Le guerrier pacifique, l’un de mes rêves était de rencontrer un maître pour apprendre les vérités du monde. Je passais beaucoup de temps dans ma chambre à écouter des cassettes de Patrick Benard, à allumer des bougies, consulter des oracles, faire brûler de l’encens No 8 et écouter ma tante Mimi parler d’astrologie. Tout ce qui était mystique m’attirait littéralement.
À 10 ans, j’ai eu la chance de rencontrer les maîtres guérisseurs philippins à Toronto. Vous savez ceux qui exerces des chirurgies énergétiques et physiques? Quelle expérience! Je sais que ce contact unique est encore présent dans mes cellules, dans mon ventre et dans mes mains. J’en garde encore la vibration énergétique profonde dans mon coeur qu’en j’y repense…
Adolescente, j’ai été en contact avec une femme exceptionnelle, Natasha Kolesar, une disciple du maître Omraam Mikhael Aivanhov qui était philosophe, pédagogue, mystique et ésotérique bulgare. Ma mère et ma tante invitaient cette femme à venir dans notre région pour y offrir des séminaires et des conférences. Une alchimiste poète qui aimait le miel et rire aux éclats! Qu’en j’y repense, je me dis que tout arrive à point pour chacun d’entre nous, peu importe le lieu, la distance, le réel et l’irréel car les chances de vivre ces moments de transmissions, aux fins fonds de l’Abitibi, était carrément impossibles.
À 17 ans, après un épisode de dépression, ma mère m’a invité à devenir stagiaire au Centre Écoute ton Corps de Lise Bourbeau dans les Laurentides. J’y ai passé quatre mois, à vivre dans les chalets en communauté, à être logée et nourrie en échange de travail comme femme de chambre et aide-cuisinière. J’y est libéré et guéri de grandes parties de mon enfance en sororité et suivi des cours de croissance personnelle avec la vibration exceptionnelle de Lise, femme pionnière pour apprendre l’amour de soi, le lien avec les malaises et maladies, les peurs, les blessures de l’âme. Je crois avoir évoluée de 5 ans pendant cette période tellement c’était un cocon puissant d’enseignements.
Ensuite s’en est suivi une séries de voyages, un baccalauréat en Animation et recherches culturelles à l’UQÀM, une première carrière comme animatrice culturelle dans le milieu scolaire et communautaire.
En 2008, je plonge dans la massothérapie avec la certitude que cette voix est la mienne sans trop savoir comment. Encore des guérisons pour le corps et le coeur pendant cette année de formation en massage californien. Cela devient une révélation pour moi. C’est mon prochain chemin.
En 2010, ma grossesse me permet de découvrir le monde merveilleux de la périnatalité et la naissance de ma fille Adélie m’a fait carrément naître à moi-même et a ouvert un nouveau vortex. Depuis ce temps, j’y développe une passion profonde pour tout ce qui concerne les rites de passages dans la vie des femmes, la puissance des soins transformateurs et la force du féminin sacré.
En 2013, je rencontre Ayung Dari et c’est une révélation! Avec cette femme magicienne j’apprends les soins ayurvédiques avec une approche spirituelle, alchimique et je me reconnecte avec mes dons de clairvoyance puissance 1000. Je tombe littéralement dans la potion magique qu’est l’Ayurvéda, je l’étudie par la suite, je fais des stages de néo-chamanisme, j’explore les approches somatiques.
En 2019, ma rencontre avec AMMA a été une bénédiction ultime… Être prise dans ses bras à plusieurs reprises pendant les Darshan, recevoir un mantra de sa part dans le creux de mon oreille, une véritable initiation. Le fait de vibrer pendant 5 jours dans son énergie de pur amour laisse en moi cette vibration éternelle de la rose que je transmets à chaque soin.
Avec les années, j’ai développé une approche holistique unique au Québec qui rallie autant le massage thérapeutique ayurvédique, chamanique, la relation d’aide et la connexion somatique avec différents outils. Je développe la guidance et mes traitements deviennent des canalisations en mouvement.
En 2023, mon école de formation verra le jour. J’en suis bien excitée!
Quelle chance de pouvoir vous accompagner et d’être encore plus entière avec moi-même dans ce dévoilement avec toi.
Love & light,
Annik
Crédit photo Roseauxjouesphotographies